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TODAY
{libre}

Il faisait sombre, mais la Lune éclairait mon chemin. J'empruntais alors un petit passage assez éclairé, dont des herbes humides suivaient les deux contours du sentier. Des lueurs orangées m'éblouissaient au loin, quelques bruits de moteur se firent entendre par mon ouie. J'approchais de plus en plus de .. la ville. Et comme il ne faisait plus jours, ces energumènes d'homo sapiens dormaient. Tant mieux, j'avais toute la ville rien que pour moi maintenant.
Je longeais les grandes façades plus ou moins sombres. Et devant moi, une énorme boîte de conserve puante. Pourtant aimant goûter de nouvelles saveurs, à ce moment même l'odeur me passa l'envie de me jeter à l'intérieur.. Mes narines se fermaient vivement et passait cette énorme ordure afin de continuer mon chemin.
De dehors, on pouvait donc aperçevoir les lampadaires qui éclairaient la voie des individus à quatre roues, ainsi que deux rangées d'habitation de chaque côté du passage. Et la nuit était bien paisible ici, dans cette ville, malgrè qu'il y avait sûrement d'autres chats, de l'Effervescence, ou encore de la Quintenensce, ou alors des ces chats qui sont restés habiter dans leur foyer..
J'étais paisible, tranquille, je marchais le long de cette longue allée, tournant le regard à chaque impasse, tout en restant sur mes gardes. Il ne faisait ni frais, ni trop chaud. C'était l'été depuis deux jours maintenant.

Mettre une patte devant l’autre. Laisser le vent soufflait sur ses poils. Avancer loin, toujours plus loin. C’était ce qu’était en train de faire Etoile Vagabonde. Ses poils blancs venaient gifler son visage ton aussi pâle que le reste de son corps. Ses poils la faisant ressembler à un chat de la race des angora. La lune brillait là, quelque part dans le ciel, mais la rue en elle-même était très sombre. La meneuse avançait lentement, sans perdre de vu son objectif ; aller toujours plus loin. Ses yeux rouges traçaient son chemin. Rien ne pouvait l’empêcher de continuer d’avancer, pas même un chat domestique. Tiens ! En voilà justement un qui se met sur sa route ! Il ne sait pas qui est la femelle qui avance vers lui, c’est évident.

«  Dégages de là chat domestique ! Tu es sur MA route !  »

Mais le chat domestique ne bougea pas pour autant, ce qui eut pour mérite d’énerver au plus haut point la meneuse. Se plantant devant le chat domestique, elle lui feula à la figure. Puis, voyant qu’il n’était toujours pas décider à bouger, elle lui sauta dessus pour lui mordre l’oreille. Rien de grave jusque là, à part peut-être que le chat domestique n’avait toujours pas l’air décider à bouger. La meneuse décida alors de vraiment s’énerver, et elle envoya le matou de l’autre côté de la rue, à l’aide de ses griffes et de ses crocs. Après quoi, il partit en détalant, le plus loin possible de la meneuse.

«  Ouais vas-y ! C’est ça ! Casses toi sale chat domestique ! Je t’avais bien dit de ne pas rester sur ma route !  »

Après quoi, elle se remit en route. Toujours pour le même but ; aller tout droit…